L'Ariège, des prix abordables dans le secteur immobilier

Avec les problèmes financiers qui découlent de la crise, la demande de petits logements à louer ne cesse d'augmenter. En général, la situation immobilière de l'Ariège ne connaît aucune évolution positive.

L'Ariège tient son nom d'une rivière traversant le département. Doté du code 03, c'est un département plutôt rural abritant quelques 151 477 ariégeois sur ses 4 890 km². Parmi ses principales villes, figurent Pamiers avec ses 15 702 âmes, Foix et ses 9 994 habitants, Lavelanet peuplée par 7 068 personnes et Saint-Girons. Situé au sud de la France, dans la région Midi-Pyrénées, l'Ariège est limitrophe de la Haute-Garonne, l'Aude et les Pyrénées-Orientales. Par ailleurs, il jouxte l'Espagne et l'Andorre, des destinations touristiques. Le relief ariégeois se définit en 3 zones bien distinctes composées de la plaine d'Ariège occupée par les champs de maïs, de tournesol et couverte de grandes prairies, des collines pré pyrénéennes et de hautes montagnes formées par des massifs montagneux où culminent le Pic d'Estats, le Montcalm et le Pic du Port de Sullo. La région bénéficie de plusieurs microclimats avec des montagnes couvertes de neige éternelle, des collines et des vallées où la température est douce.

Ariège, une évolution bloquée

L'Ariège fait partie des départements où les prix de l'immobilier sont les moins élevés du pays, une caractéristique similaire à celles des régions comme l'Auvergne et le Limousin. Dans ce département, il est possible de trouver des maisons établies sur de vastes terrains à seulement environ 120 000 euros. La présence de nombreux investisseurs étrangers, notamment des anglais et des belges, dans la région et ses environs n'a pas permis de rehausser les cours.

Le secteur a même enregistré un recul au niveau des prix, une baisse de volume des ventes de maisons et d'appartements, ainsi qu'une chute du nombre de nouvelles constructions. La plupart des projets immobiliers ont été suspendus, faute de clients pour avancer les fonds ou ne pouvant être rentables suite à des cours trop faibles. Cependant, la situation n'est pas catastrophique étant donné la situation géographique de la région. En effet, beaucoup de particuliers n'ayant pu acquérir une résidence à Toulouse se sont rabattus vers des zones plus rurales comme l'Ariège.

Pamiers, des cours stables

Avec ses 15 702 habitants, Pamiers est la principale agglomération de l'Ariège. La ville et sa périphérie immédiate constituent une zone où les valeurs immobilières sont les plus élevées. Les prix des résidences individuelles et des appartements avoisinent les tarifs appliqués dans les grandes villes comme Toulouse, mais depuis quelques mois, une tendance à la baisse a été remarquée.

Les logements dont les prix ont chuté sont les appartements disposant de moins de 3 pièces tandis que les cours pratiqués pour les plus vastes habitations se sont maintenus à leur niveau normal. Notez que les demeures de 4 pièces et plus, constituent 66% du total de l'effectif immobilier. Par ailleurs, la commune dispose de 6,6% de logements sociaux, un taux assez élevé par rapport à la moyenne nationale qui est de 4,9%. Les locataires et propriétaires se partagent à parts égales le parc immobilier de la municipalité.

Foix, les effets de la crise

Foix, la deuxième agglomération du département d'Ariège a dû faire face à la crise immobilière qui a frappé le pays depuis 2007. Alors que les cours dans les centre-villes accusent une baisse d'environ 5 %, les périphéries sont très affectées par la crise où les valeurs vénales peuvent être réduites jusqu'à -15 %. Les petits espaces comme les 2 pièces et les studios forment l'essentiel du marché. Cette situation semble s'inverser lorsque 63 % de tous les logements sont composés par des 4 pièces et plus. Cette proportion tend à diminuer, puisque les étroits appartements sont très recherchés. Les studios et les 2 pièces constituent aussi des alternatives viables, pour un investissement locatif ou pour se loger à moindre frais. Ceux qui peuvent encore acquérir une propriété et disposant d'un budget assez important peuvent saisir des occasions très intéressantes. En profitant de la stagnation des cours, ils peuvent acheter une construction et la revendre ou la mettre en location à un prix plus élevé lorsque les effets de la crise seront un peu dissipés.