L'Indre, des prix maintenus à leur niveau d'avant-crise

L'Indre (36) est un département français dont le caractère très rural influe énormément sur ses valeurs immobilières ainsi que la préférence des habitants sur le type d'habitation.

L'Indre fait partie des départements composant la région Centre. Ses 232 959 indriens sont répartis sur une superficie de 6 903 km² sur laquelle coule l'Indre, un cours d'eau ayant donné son nom au département. Il constitue l'un des départements les moins peuplés de l'Hexagone, avec une densité de population de 34 habitants par km². L'Indre est limitrophe de 3 autres départements centraux comme l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher et le Cher. Par ailleurs, il est entouré de la Creuse, la Haute-Vienne ainsi que de la Vienne, des départements de la région Limousin et Poitou-Charentes. Ses principales villes sont Châteauroux, Issoudun, Deols, Ambrault, Belabre et Menoux.

L'Indre avec des offres abordables dans le secteur immobilier

En l'espace d'une année, entre 2007 et 2008, les prix de l'immobilier dans la région ont chuté de près de 60 %, ramenant la moyenne régionale de la valeur des maisons individuelles jusqu'à 192 000 euros. Le nombre de propriétés mises en vente a augmenté de 90%, alors que les volumes de vente ont régressé d'environ 24%. Les offres excédentaires ne trouvent que très peu de preneurs, ralentissant la rotation des stocks immobiliers. En effet, les prix immobiliers dans l'Indre sont assez abordables avec une moyenne de 1 263,46 euros le mètre carré. Ce prix peut encore être plus bas dans les périphéries, où les résidences sont érigées en pleine campagne.

L'Indre est un département peu affecté par la crise immobilière bien que l'évolution des valeurs n'y soit pas aussi spectaculaire que celle des autres départements. Cela est sans doute dû aux prix assez bas pratiqués par toutes les agences, bien avant la crise. Mais en général, le secteur immobilier a néanmoins connu un bouleversement. La valeur ainsi que le volume des ventes ont aussi chuté tandis que l'offre ne cesse d'augmenter. Cette situation bloque le marché, causant la dépréciation des biens. Pour contourner ce phénomène et encaisser des recettes, les agences ont misé sur la location afin de désengorger le marché.

Châteauroux, un marché locatif dominant

Châteauroux, le chef-lieu et la principale agglomération de l'Indre se distingue surtout pour la forte proportion de logements mis en location. Près de 54,8% du parc immobilier est occupé par des locataires. Dans cette ville, les acquéreurs préfèrent les espaces conséquents. Les logements avec 4 pièces forment près de 31,3% de tous les logements disponibles. Ensuite, les 3 et 5 pièces forment respectivement 26,9% et 23,4% du parc immobilier. Les 2 pièces et les studios n'intéressent pas les clients qui recherchent de vastes appartements. Dans toutes les agglomérations de l'Indre, le prix au mètre carré est relativement abordable. Ainsi, il est plus avantageux d'acheter un logement plus spacieux qu'un deux-pièces dont le prix est relativement plus cher.

Issoudun et Deols, pour vivre dans de spacieuses résidences

A Issoudun et Deols, près de 60% des habitants sont propriétaires de leur logement. La location et les logements sociaux n'occupent respectivement que la deuxième et la troisième place du marché. Dans ces deux villes, les logements spacieux constituent la majorité des offres. Les résidences de type 4 font plus de 33,6% du parc immobilier, les 5 pièces et plus sont classées en seconde position avec 31%, et les 3 pièces ne composent que près de 25% de tous les logements. Les 2 pièces et les studios ne constituent qu'une part infime de l'effectif total, contrairement à la situation dans les grandes agglomérations urbaines où ils sont très recherchés, du fait de leur faible prix par rapport aux grands appartements.