Le Loiret, vers une normalisation du marché immobilier

Dans la région Centre, le marché de l'immobilier se normalise, particulièrement dans le Loiret. Avec de légères variations, sans présenter de courbes chaotiques, les valeurs immobilières dans le département (45) semblent se stabiliser.

Le Loiret est un département de la région Centre, avec un chef-lieu situé à une centaine de kilomètres au sud de l'agglomération parisienne. Le Loiret tient son nom d'une rivière traversant le département avant de rencontrer la Loire. Il reste un département typiquement rural, rendu célèbre pour ses élevages de bétails, la culture de blé et d'orge sur de vastes plaines. Le département est entouré par l'Essonne, la Seine-et-Marne, l'Yonne, le Nièvre, le Cher, le Loir-et-Cher ainsi que l'Eure-et-Loir. En général, le Loiret repose sur un relief plat, propice à la construction de grands immeubles. Lors du dernier recensement de 1999, le Loiret abritait 645 000 habitants sur 6 775 km². Parmi ses principales villes figurent Orléans, la capitale administrative et culturelle, avec ses 113 237 habitants, Fleury-les-Aubrais peuplée par 21 500 résidents, Olivet et ses 20 736 personnes, ainsi que d'autres villes connues comme Montargis ou encore Saran.

Des valeurs relativement stables dans les principales agglomérations du Loiret

Le marché immobilier semble se stabiliser avec quelques baisses ou des hausses enregistrées dans les plus grandes communes. L'écart entre les prix extrêmes tend à se réduire sur la plupart des marchés. Ainsi, le prix des appartements neufs connaît une sensible inflation de 0,4%, tandis que les appartements anciens se déprécient d'environ 0,6%. Par contre, le volume des ventes a nettement régressé. En général, le prix de l'immobilier dans le Loiret est relativement abordable et présente un excellent rapport qualité-prix. Pour la région Centre, le prix moyen d'un appartement neuf avoisine les 2 808 euros le mètre carré, alors qu'à Orléans, ce prix moyen est de 2 370 euros par m².

Evidemment, le contexte socio-économique, l'environnement et les opportunités diffèrent selon les villes. Chaque agglomération possède ses spécificités et plusieurs facteurs peuvent influer sur les cours. Le marché est aussi régi par la loi de l'offre et de la demande, interagissant avec les spéculations des agences. Ainsi, dans la ville d'Orléans, le prix d'un appartement ancien accuse une baisse d'environ 0,6% alors que les maisons anciennes s'apprécient de 4,9%. Après des hausses de prix durant des dizaines d'années, le marché de l'immobilier loiretain a stagné. La crise immobilière touchant presque toutes les régions de l'Hexagone n'a pas épargné le marché du Loiret, même si ses effets sont moins perceptibles qu'ailleurs.

La croissance du marché locatif

En raison d'une forte demande, le loyer a sensiblement augmenté. Ainsi, en trois mois, et dans toute la municipalité d'Orléans, le loyer a augmenté de 3,5%. Pour se loger dans des conditions modestes, il faut payer environ 10,3 euros par mètre carré. Avec plus de 17 000 étudiants recensés dans cette partie du Centre, les marchés locatifs prospèrent. Les premiers clients sont les étudiants venus d'autres régions pour suivre leurs études dans les universités du département, comme à Orléans-la-Source. Les bouleversements actuels du marché sont dus à plusieurs raisons dont la variation des flux touristiques, qui rehaussent les cours du loyer.

La vente de résidences secondaires prédomine le marché immobilier

Dans des agglomérations comme Bazoches-sur-le-Betz et Saint-Hilaire-les-Andrésis, les résidences secondaires constituent respectivement 47,52 et 37,02% du parc immobilier. En général, ces villes possèdent encore le potentiel pour accueillir d'importants investissements immobiliers. La majorité des offres porte sur des logements qui ne sont occupés que saisonnièrement, comme pendant la période estivale. A Nargis, les demeures secondaires représentent les 60,48% de l'ensemble de l'immobilier. Avec un aspect plutôt rural, plusieurs villes loiretaines disposent de logements inhabités pendant quelques mois.