Le prix de l'immobilier ne cesse d'augmenter en Loire-Atlantique où la location est aujourd'hui estimée à 10,4 euros le m² pour un logement privé et 5,5 euros pour un logement social. Néanmoins, ces chiffres sont raisonnables si on les compare à la moyenne nationale de 12 euros et au loyer parisien qui culmine à 21 euros. Le prix de cession est évalué à 3 104 euros le m², un coût unitaire assez proche de celui de Saint-Malo (3.034 euros) et de Lyon (3.033 euros).
La Loire-Atlantique (44) se trouve dans la région de Bretagne, dans l'ouest de la France. Nantes, son chef-lieu, avec Saint-Nazaire regroupent 60 % des 1 234 000 habitants du département. Bénéficiant d'un climat océanique, on retrouve un hiver doux et un été agréablement chaud dans cette agglomération, des températures convenant très bien aux personnes âgées. Ce département attire particulièrement les français puisque sur les 552 391 logements, 88,42 % sont des résidences principales et 6,96 % sont des résidences secondaires. En effet, les habitants sont attirés par l'air marin et l'exposition ouest, des avantages qu'on attribue incontestablement à la région. Le tourisme occupe également une place prépondérante dans cette collectivité où le climat est continuellement doux à longueur d'année.
Une prise en charge départementale rassurante en matière d'immobilier
On dénombre 68 274 logements sociaux et 116 200 logements privés dans cette agglomération, 68 % de ces locaux se trouvent à Nantes et à Saint-Nazaire. La taille moyenne d'une habitation sociale est de 65 m² tandis qu'elle est de 58 m² pour un appartement privé. Le parc locatif privé de l'agglomération est constitué de bâtiments récents, une garantie de la qualité et du confort pour les habitants. Les citoyens préfèrent occuper leur propre maison d'où une part importante de la propriété évaluée à 62,99 %. Par ailleurs, 67,61 % des ménages habitent dans une maison individuelle de cinq pièces ou plus. 4,65 % du parc immobilier est vacant, cependant, le parc locatif social ne répond pas à l'augmentation des besoins puisqu'il ne représente que 13 % du parc total et les enquêtes effectuées auprès des ménages ont permis d'établir que 23 % des familles dépensent 40 % de leur revenu dans le paiement du loyer. Par conséquent, la collectivité réagit à ce problème en apportant son soutien financier aux familles les plus vulnérables. Un ménage sur deux bénéficie aujourd'hui d'une aide communautaire et 18 000 étudiants, dont la plupart résident à Nantes, reçoivent une allocation relative au loyer. La charge locative de cette dernière catégorie atteint en moyenne 296 euros et l'Etat prend en charge 147 euros par mois. Les travailleurs et les immigrants peuvent alors compter sur un traitement immobilier avantageux dans cette communauté.
Trois communes de choix pour établir une résidence
Le prix de vente immobilière est proche de la moyenne nationale à Nantes avec 2 900 euros par m² et le loyer à 11,54 euros/m². Cette préfecture héberge une grande partie de la population et 91,7 % des ménages ont choisi d'y établir leur résidence principale. 36,5 % seulement sont des propriétaires et les habitations existantes sont des appartements de type T3. Ces données prouvent que la ville de Nantes a une vocation économique, les citoyens préfèrent ainsi vivre dans des appartements avec un taux d'occupation de 74 %. La part des résidences secondaires n'est que de 2 % tandis que 6,4 % des logements actuels sont vacants.
Par contre, le quotidien des habitants de Saint-Nazaire est plus paisible puisque cette commune vit d'une activité portuaire traditionnelle. Le prix de vente d'un logement descend ainsi à 2 450 euros le m² et la location est de 10,27 euros/m². Le coût de la vie est plus raisonnable par rapport à celui de la préfecture mais moins de 50 % des familles ont acquis une propriété dans cette ville et la plupart des ménages habitent dans une maison individuelle. Les habitants ont choisi cette commune pour sa position géographique sur le littoral ouest et 90 % des résidences constituent un foyer permanent pour les personnes qui choisissent de s'y installer.
Enfin, 57 % des ménages ont acquis un domicile fixe à Saint-Heberlain et 95 % des logements sont des résidences principales. Le prix de l'immobilier est le plus bas du département avec 2 122 euros le m² et des lignes d'autobus assurent régulièrement le transport communal.