Cantal, acquisition immobilière difficile

Se situant en Auvergne, au centre de la France, Cantal est un département qui séduit beaucoup de monde. En effet, sa structure géographique abritant des pics volcaniques et ses grandes villes aussi surprenantes les unes que les autres incitent les gens à venir s'installer dans ce département. Pourtant, les terrains et les immeubles à vendre sont très rares, mais sur 100 habitations disponibles, on compte aujourd'hui plus de 10 qui représentent des résidences secondaires.

Cantal, département français localisé dans le Massif central, est une région où la demande en terme d'immobilier est très élevée. Cela s'explique sans doute par le prix de l'immobilier ainsi que par l'aspect accueillant de la ville, démarquée par les différentes cultures (danses et festivals), les pics volcaniques et divers monuments historiques. Tout cet ensemble pousse les gens à venir s'installer ou à se procurer des résidences pour le week-end dans cette ville.

Pourquoi choisir Cantal comme lieu de résidence ?

En tant que lieu d'habitation ou de résidence temporaire, Cantal offre plusieurs avantages. En effet, dans un cadre plutôt chaleureux et accueillant, vous pourriez faire différentes sortes de découvertes allant du château Saint-Etienne dans la ville d'Aurillac à l'Hôtel d'Orcet dans la ville de Mauriac. On peut noter que les demandes en terme d'acquisition immobilière à Cantal sont nombreuses et varient d'un grand pavillon au tout petit appartement T2. Mais depuis quelques années, on remarque que la région n'arrive plus à satisfaire ces besoins toujours croissants des migrants. Il est vrai qu'on a beaucoup de mal à trouver des terrains et des maisons à vendre dans les centres-villes, ce qui amène les gens à prospecter en périphérie pour accélérer les démarches. De plus, cette disposition permet de réduire significativement les dépenses car dans les périphéries, on peut acquérir un terrain à un prix nettement plus abordable et faire construire une maison, également à moindre coût, sur cette nouvelle acquisition.

Les prix de l'immobilier dans les grandes villes cantaliennes

Proportionnellement aux demandes qui deviennent de plus en plus considérables ces dernières années, le prix de l'immobilier n'a cessé d'augmenter, plus particulièrement dans les centres-villes. C'est pourquoi on préfère acheter dans un lotissement en retrait pour ensuite recourir à des constructions à des prix plus accessibles. A Aurillac par exemple, où siège la préfecture cantalienne, le prix des résidences du centre-ville se situe entre 100 000 et 200 000 euros pour les anciennes habitations et à environ 915 euros le mètre carré dans les bâtiments modernes, alors qu'en périphérie, on peut se procurer une parcelle à partir de 46 euros le mètre carré. Quant aux appartements, même les plus petits espaces peuvent se vendre aisément, seulement il faut compter autour des 1 500 euros le mètre carré pour les neufs et entre 650 et 1 200 euros pour les anciens. Il en est de même à Saint-Flour où le mieux serait de parcourir les périphéries, car même s'il est possible de recourir aux lotissements urbains à partir de 31 euros le mètre carré, on note encore une différence de prix de 20 euros par rapport au mètre carré rural. D'ailleurs, étant donné que les Cantaliens quittent rarement leur ville, la recherche d'un terrain ou d'un pavillon en ville prend du temps et les possibilités d'acquisition sont quasiment nulles. Mauriac, qui se situe au nord-ouest du département cantalien, est la ville où l'immobilier est le plus cher car même en périphérie, les prix restent les mêmes, aux alentours de 30 euros le mètre carré. Notez toutefois que les maisons bâties à Mauriac sont pour la plupart anciennes et nécessitent dès lors de gros travaux de rénovation. Bien que les recherches les plus pressantes tournent autour des appartements, il s'avère très compliqué d'en trouver car ces derniers sont presque tous destinés à la location et non pas à la vente.