Immobilier Cantal

Le Cantal fait partie de ces départements qui font la « vraie France », des espaces ruraux où la solidarité entre habitants est extrêmement forte. Le département n'est pas seulement connu pour son fromage. Même si la démographie n'a pas littéralement explosé, l'arrivée de milliers de personnes dans la région a favorisé l'activité immobilière. Cet article présente le département du Cantal et les caractéristiques de ses offres immobilières.

Présentation du Cantal


Le Cantal, département n° 15, est situé en Auvergne, une région connue pour son agriculture et ses produits naturels. Le département compte environ 150 000 habitants pour une superficie de 5725,98 km². La densité au kilomètre carré est donc l'une des plus faibles en France; soit 26 habitants seulement. Le Cantal est de ce fait le 89ème territoire le plus peuplé de France. La région dispose d'espaces verts et naturels à perte de vue où de nombreux agriculteurs cultivent des produits vendus localement, ou dans d'autres régions de France. Le Cantal est essentiellement une région rurale et agricole avec un taux d'urbanisation de seulement 36%, soit la moitié de la moyenne nationale qui tourne autour de 73%. C'est sans doute à cause d'une population relativement faible que le cantal apparaît, même en ces temps de crise, comme l'un des départements de France où le taux de chômage est relativement supportable. Dix pour cent des habitants du territoire sont à la recherche d'un emploi, mais le taux est beaucoup plus élevé dans d'autres départements, tant en Auvergne qu'ailleurs. Avec un revenu moyen de 10 664 euros par ménage et par an, les habitants du Cantal ne peuvent pas toujours investir dans l'immobilier.

Données immobilières dans le Cantal


Les chiffres de l'immobilier laissent apparaître des paradoxes intéressants. Le Cantal est l'une des régions où le prix du mètre carré est vraiment accessible. Il coûte généralement moins de 1500 euros, alors que dans presque tous les autres départements de France, le mètre carré coûte en moyenne 3000 euros. C'est toujours faire preuve de bon sens que d'acheter un terrain ou une maison dans le Cantal. Pourtant, le prix moyen de la location est l'un des plus élevé dans le pays: 12,22 euros ou plus par mètre carré et par mois. Cette situation serait due au fait que dans le département, la plupart des habitants habitent leurs propres maisons et ne sont pas enclins à les faire louer. L'Insee révèle effectivement que dans le Cantal, 64% des habitants sont propriétaires de leurs maisons et que les logements individuels représentent 72% du total des habitations qui s'élève à 89 423. Par conséquent, les résidences secondaires ne sont pas très courantes. En revanche, de nombreuses habitations demeurent vacantes dans la région. Le taux (7%) frôle même la moyenne nationale de logements invendus qui était de 8% avant la crise financière et immobilière 2008. Comme dans de nombreux départements français, les logements de 5 pièces ou plus sont plus nombreux, suivis des 4 et des 3 pièces.

Acheter, louer, et vendre dans le Cantal


Certains propriétaires passent par les agences immobilières du département pour promouvoir leurs offres. Celles-ci sont des locations ou des ventes de maisons. La particularité des maisons du Cantal réside dans l'aspect rustique et rural des maisons. Certaines sont très anciennes et remontent même au Moyen-âge. D'autres ont conservé l'aspect « vintage » des années de la Grande Guerre. Mais quelques opérateurs investissent dans le bâtiment et proposent des habitations de deux ou trois étages qui sont plus en phase avec les réalités modernes. Un autre type de vente concerne les espaces ruraux et les terrains. Mais les données sur ce type de vente ne sont pas bien connues, car le patrimoine foncier est jalousement conservé dans la plupart des cas. Ceux qui vendent n'ont parfois pas d'autre choix, et les prix sont assez élevés. Les agents immobiliers sont davantage sollicités lorsqu'il s'agit de trouver des locataires pour un logement. Les locations saisonnières battent leur plein pendant l'été et au cours des périodes de récoltes. Les prix des logements augmentent alors sensiblement, pas toujours parce que les propriétaires veulent faire du profit, mais aussi parce que les agences immobilières doivent prélever leurs commissions sur les sommes obtenues.