Situé au sud de la ville de Paris, le département d’Essonne est né le 1er janvier 1968 à la suite du démembrement de l’ancienne Seine-et-Oise. Son appellation provient de la rivière Essonne qui le traverse. Ce département de la région de l’Île-de-France compte plus de 196 communes, 10 circonscriptions législatives, 42 cantons, 3 arrondissements et 18 intercommunalités.

Connaitre l’essentiel sur le département de l’Essonne

Evry est la préfecture de l’Essonne tandis que les villes de Palaiseau et d’Estampes sont ses sous-préfectures. Selon le recensement général de la population réalisé en 2008, ce département français avait une population estimée à plus de 1 205 850 habitants. La superficie totale de cette zone de l’Île-de-France est d’environ 1 804 kilomètres carré. Ce qui donne une densité de population de plus de 668 hab/km2. En 2008, le pourcentage de l’espace rural s’élevait à un peu plus de 77%. Ce qui représente plus de 140 318,11 hectares. L’espace urbain non construit s’étendait sur quelques 10 281, 09 hectares. Ce qui fait en termes de pourcentage 5,6 %. Quant à l’espace urbain construit, il était de 31 450,44 hectares pour un pourcentage de plus de 17,3%. Ce département est limité par les départements de la Loire, de la Seine-et-Marne, d’Yvelines, du Val-de-Marne, des Hauts-de-Seine et de l’Eure-et-Loir. Le climat de ce département est de type océanique dégradé avec des périodes estivales douces et des périodes hivernales assez fraiches. Dans cette zone de la France, les précipitations annuelles sont d’environ 598,3 mm avec un ensoleillement annuel de près de 1 798 heures. De plus, la température moyenne annuelle de l’Essonne est de plus de 10,8 °C pour une température maximale et minimale respectives de 15,2°C et de 6,4°C. Au plan économique, ce département comptait plus de 20,7% de cadres, 18,2% d’ouvriers, 18,6% de retraités et 20,5% dans les ménages en 2007. De plus, l’Essonne possède un revenu net imposable de plus 26 556 euros. Par ailleurs, l’industrie et le commerce sont d’une importance capitale dans ce département. En effet, Essonne possède de nombreux centres commerciaux et unités industrielles. Les activités agricoles de cette zone sont concentrées dans les secteurs de l’élevage notamment de bovin et de la culture des céréales. C’est également un département qui possède de nombreux atouts touristiques. On peut citer des sites touristiques comme les musées, les châteaux et leurs jardins, les maisons d’artistes et les édifices. A cela on peut ajouter les activités sportives et le tourisme d’affaires.

La proportion des résidences secondaires dans l’immobilier de l’Essonne

L’immobilier dans le département est principalement marqué par une faiblesse du taux de résidences secondaires. En effet, en 2007 seulement 7007 logements sur le nombre total de logements disponibles dans cette zone étaient des résidences secondaires. Ce qui donne en termes de pourcentage un peu plus de 1,43% des logements disponibles. Mais dans cette partie de la région de l’Île-de-France, quelques communes ou villes présentent un taux de résidences secondaires au dessus des 10%. Ce qui est frappant particulièrement dans ce département français c’est que le taux de résidences secondaires d’aucune des villes n’atteint les 50%. Ainsi, les villes qui offrent les taux les plus élevés sont Buno-Bonnevaux, Orveau et Courdimanche-sur-Essonne. Courdimanche-sur-Essonne présente le taux le plus important de résidences secondaires ou occasionnelles dans ce département avec environ 33,73%. Dans cette ville, il existe plus de 56 logements sur les 166 logements disponibles. Quant aux villes de Saint-Hilaire, de Moigny-sur-Ecole et Roinville, elles possèdent les taux les plus faibles. Saint-Hilaire est la ville la plus pauvre en résidences secondaires avec un peu plus de 10, 06%. Sur un total de logements disponibles de 159, seuls 16 sont des résidences occasionnelles ou secondaires.

Les différents types d’immobilier disponibles dans l’Essonne

Dans le département de l’Essonne, l’immobilier est constitué d’appartements, de maisons et de nombreux types d’établissements pour personnes âgées. Par ailleurs, les logements sociaux représentent une part importante de l’immobilier dans ce département. En effet, le pourcentage de logements sociaux dans cette zone de l’Île-de-France est de 21%. Ce qui représente 95 000 logements sociaux sur les 461 000 logements disponibles. En outre, l’immobilier dans l’Essonne est caractérisé par son augmentation constante au niveau des prix. Pour preuve, le coût des maisons a connu une hausse de plus de 48% dans la période allant de 1997 à 2003. Dans la même période le prix des appartements a augmenté de plus de 42%. Malgré cela, le taux de relocation des ménages du département a connu une progression de plus de 6,3%. Ce qui a entrainé une réduction des logements vacants d’au moins 2% entre les années 1999 et 2004. Cependant, le coût de l’immobilier dans cette partie de la France reste relativement abordable comparativement à d’autres département de la région. Il faut également noter que cette partie de l’Île-de-France connait un manque criard de logements et en dépit de la construction de plus de 4500 logements chaque année entreprise par le conseil général. Aussi pour résoudre le déficit de logements dans l’Essonne, les autorités comptent mettre en place un programme de construction de différents types de logements. On peut par exemple citer les logements locatifs secteur libre, l’hébergement, les logements en ascension sociale et les logements locatifs aidés.