Ain est un département qui compte plus de 419 communes, 4 arrondissements, 43 cantons, 4 circonscriptions législatives et 38 intercommunalités. Mais en 2012, le nombre d’arrondissement de cette zone de la région Rhône-Alpes passera à 5. Il est né à partir d’une partie de Franc-Lyonnais et des provinces telles que le Pays de Gex, la Bresse, la Dombes et le Bugey.
Présentation du département de l’Ain
Créé le 4 mars 1790 lors de la révolution française, le département de l’Ain possède un climat de type tempéré. Les périodes estivales de cette zone de Rhône-Alpes sont étouffantes ou chaudes. Quant aux périodes hivernales de ce département français, elles sont froides surtout dans le pays de Gex et le Haut-Bugey. En 2008, sa population totale était estimée à plus de 581 355 habitants. De plus, la superficie de cette partie de la France est de 5 762 kilomètres carré. Ce qui donne une densité de population de 101 habitants au kilomètre carré. Les villes de Nantua, Gex et Belley sont les sous-préfectures de l’Ain tandis que Bourg-en-Bresse est son chef-lieu ou sa préfecture. Depuis 1968 jusqu’à nos jours, ce département connait une croissance notable au niveau démographique. A ce niveau, il faut souligner que du fait de sa proximité avec la ville de Mâcon, la partie ouest de l’Ain connait une progression plus importante de sa population. L’économie de cette zone est basée sur l’industrie et l’agriculture. Au plan industriel, ce territoire de la région de Rhône-Alpes accueille différentes unités industrielles. Il s’agit principalement d’industries légères telles que les constructions automobiles. A cela, on peut ajouter l’implantation d’une centrale nucléaire et d’un parc industriel dans les communes de Saint-Vulbas. Pour ce qui est des activités agricoles, le département est connu pour de nombreuses productions. On peut par exemple citer les productions dans les domaines du vignoble telles que Le Cerdon, Le Cru Manicle et les vins du Bugey, des fromages et de l’élevage. Concernant l’élevage dans l’Ain, il s’agit essentiellement d’élevage de volailles pratiqué en Bresse. Pour les productions de fromages de cette zone, on peut mentionner Comté, Bleu de Bresse, Ramequin et Bleu de Gex.
Les particularités de l’immobilier dans l’Ain
L’immobilier dans le département de l’Ain est caractérisé par un faible taux global de résidences secondaires par rapport à l’ensemble des logements disponibles. En effet, une étude concernant l’immobilier dans cette partie de la France réalisée en 2006 indique que dans cette période, le taux de résidences secondaires est d’environ 6,5%. Ce qui est largement en dessous des 10%. Cependant, selon les données de cette étude de 2006, quelques villes du département possèdent plus 10% de résidences secondaires. Il s’agit notamment des villes de Lélex, de Serrières-sur-Ain, de Mijoux, de Hotonnes, de Tenay, de Lhuis, de Divonne-les-Bains, de Chézery-Forens, de Jujurieux, Saint-Rambert-en-Bugey, de Ceyzérieux, de Ferney-Voltaire, de Hautecourt-Romanèche, de Belmont- Luthézieu, de Corbond et de Matafelon-Granges. La ville de Lélex présente le taux le plus important de résidences secondaires dans ce département avec plus de 81,08%. Dans cette ville, 561 des 692 logements disponibles constituent des résidences secondaires. Les villes de Mijoux et de Serrières-sur-Ain qui viennent respectivement en deuxième et troisième position possèdent 72,28% et 58,57% de résidences secondaires. Quant à la ville de Jujurieux, elle dispose du plus petit nombre de résidences secondaires dans le département de l’Ain. Dans cette localité, sur un total de 1069 logements recensés, 129 seulement sont des résidences secondaires. Ce qui permet d’avoir en termes de pourcentage environ 11,37%.
La composition de l’immobilier dans l’Ain
Dans le département de l’Ain, l’immobilier se compose principalement de villas, de maisons, d’appartements, de propriétés, de chalets, de fermes, de tous et de duplex. Le prix du logement dans cette zone est fonction du type de bien immobilier et de la surface. Ainsi, dans ce département français, un appartement d’une surface d’environ 77 mètres carré coûte en moyenne 167 460 euros. Ce qui donne à peu près un prix moyen au mètre carré de 2 284 euros. Les villas s’achètent à environ 299 317 euros pour une surface estimée à 136 mètres carré. Pour ce qui est des fermes de plus de 234 mètres, elles sont vendues en moyenne à 342 175 euros. Quant aux propriétés, elles ont un coût moyen de 594 650 euros pour une superficie de 262 mètres carré. Par conséquent le prix du mètre carré de ce type d’immobilier coûte environ 2364 euros. D’une manière générale, le prix du mètre carré de tous logements disponibles dans cette zone de la région Rhône-Alpes est évalué en moyenne à 2 043 euros. Cependant, il faut souligner que le coût de l’immobilier peut baisser ou augmenter. Cela dépend des localités du département et des périodes. Actuellement, dans cette partie de la France des villes comme Bâgé-la-Ville, Revonnas, Montagnat et Châtillon-sur-Chalaronne les prix de l’immobilier sont à la hausse. Par contre dans les villes de Polliat, de Viriat, de Bourg-en-Bresse et de Montrevel-en-Bresse, le coût des logements connait une baisse. D’ailleurs, la ville de Montrevel-en-Bresse est la plus moins chère de l’Ain en matière d’immobilier avec un prix de 1 534 euros le mètre carré.