Finistère se présente comme un département littoral, avec plus de 1 250 km de côtes. Il est situé dans l'extrême Ouest de la région Bretagne, renforcé de petites îles (Sein, Ouessant, Batz?), et la région de l'hinterland est moins peuplée, parce que les habitations et les centres d'attractions s'entassent sur le littoral, ce qui entraîne une forte concentration humaine de la zone côtière.
Les villes connaissent un grand essor démographique, économique et une urbanisation rapide, où plus de 73 % de la population départementale se concentrent. Le département de Finistère dépend de la cour d'appel et de l'Académie de Rennes et il s'implique dans la protection et la défense de la zone Ouest de la France, mais la cour d'assise et l'évêché de Finistère sont rattachés à Quimper.
Le département de Finistère
Finistère est composé de 283 communes dont 118 sont classées communes littorales, de 54 cantons et de 4 arrondissements. La ville de Brest est classée chef-lieu de département et constitue avec Châteaulin et Morlaix les trois chefs-lieux d'arrondissement. Finistère comprend 852 418 habitants (en 1999) qui s'entassent sur une superficie totale de 6 733 km², soit une densité de population moyenne de 126 habitants par km². Les nouvelles tendances de la construction de Finistère sont rassemblées dans la partie occidentale du département, le long des côtes maritimes atlantique ou de la Manche, répondant à une forte demande sur les habitations et les logements dans ces zones.
Dans le Finistère, on dénombre 565 378 logements, dont 14,78 % seulement sont des résidences secondaires, 80,52 % sont des résidences principales, et 4,7 % sont des logements vacants. On a recensé que 46,14 % de la population sont des propriétaires de leur maison d'habitation, 58,09 % sont des locataires et 5,39 % sont des personnes logées gratuitement. Sur l'ensemble du département, on constate que le choix des habitants est orienté vers les logements de taille moyenne parce que les occupations des maisons de 3 pièces représentent 25,6 % des logements, 24,5 % pour les 5 pièces et plus, 24,4 % pour les 4 pièces, 14,9 % pour les 2 pièces et 10,6 % pour les studios.
Généralement, le prix de l'immobilier connaît une hausse importante depuis quelques années, surtout dans les régions côtières de l'Ouest une hausse de prix due au développement des agglomérations et incitant les investisseurs touristiques à investir dans les nouvelles constructions d'infrastructures d'hébergement. Le prix des logements destinés à la vente varie autour de 1 694 ? le m², et le loyer s'élève à 9,41 ? le m², et ce avec une augmentation trimestrielle de l'ordre de 7 %. L'immobilier connaît un essor important dans le domaine touristique qui se traduit par l'extension des infrastructures hôtelières (hôtels, chambres d'hôtes, ?).
Les grandes villes de Finistère
La ville de Brest est située dans l'embouchure de la Penfeld, incluant quelques 210 000 habitants dans ses agglomérations. L'ensemble de la commune de Brest compte 76 941 logements, dominés par les résidences principales avec 91,7 %, puis les logements inhabités avec 6,9 % et seulement 1,4 % de résidences secondaires, mais les 10 % du parc immobilier sont utilisés pour les studios, soit près de 7 700 logements. Parmi le reste, on note que 72,1 % sont de types appartements, 25,1 % sont de types maisons individuelles et 2,8 % pour les autres types de logements. Aussi, 54,1 % des habitants de la commune de Brest sont des locataires, tandis que 43,2 % d'entre eux possèdent leur propre maison et 2,7% de la population sont logés gratuitement. Concernant l'espace habitable de ces logements, on constate que 24,7 % représentent des logements de 4 pièces, 24,2 % pour les 3 pièces, 24,1 % pour les plus de 5 pièces, et 16,5 % sont des habitations composées de 2 pièces.
Au premier trimestre 2009, le prix moyen de l'immobilier de Brest était de 1 637 ? le m², tandis que le loyer moyen était de 9,33 ? le m², avec une augmentation annuelle de 6,8 %. Les autres grandes villes sont : Quimper occupée par environ 80 000 Quimperois qui effectuent un mouvement migratoire vers les villes voisines ou vers le littoral, puis la ville de Concarneau (19 435 habitants) et enfin, la ville de Morlaix (16 004 habitants). Ces villes sont très ouvertes grâce à des axes de communication favorables : routes, autoroutes, voie maritime et aérienne.