Immobilier Hérault

Les héraultais sont les habitants du département de l'Hérault. Ce département tire son nom de l'Hérault, le fleuve le plus connu du département qui traverse toute la région. Les statistiques immobilières dans ce département sont dignes d'étude et d'intérêt. Mais avant de les considérer plus en détail, il importe de présenter cette région à la diversité charmante.

Présentation de l'Hérault


L'Hérault est un département français dont la ville la plus connue, tout au moins fors de France, est Montpellier. L'INSEE attribue le numéro 34 à tous les particuliers du département qui ont pour sous-préfectures les villes de Béziers et Lodève. Sur le plan politique, le département a presque toujours été considéré comme un département de gauche, d'obédience socialiste. Entre 1979 et 1998, le Conseil Général de e département était dirigé par Gérard Saumade, qui remplaçait le socialiste jean Bène en poste depuis 1945. Aujourd'hui, c'est un autre socialiste, André Vezinhet qui préside aux destinées du département. L'Hérault est un département touristique par excellence. Certains de ces sites sont célèbres à travers le monde; et quelques uns ont même été inscrits au patrimoine de l'Unesco. C'est le cas du canal de Midi et des écluses de Fonséranes. Le département compte aussi un grand nombre de plages régulièrement visitées et parcourues en été, notamment à Marseillan, à Carnon et à Portiragnes. Le département organise de nombreuses compétitions sportives profondément ancrées dans les us locaux, notamment la joute nautique et le tambourin qui fait office de sport national dans cette petite région. Mais l'Hérault c'est aussi ses réalités immobilières, réalités propres aux départements qui comptent beaucoup d'habitants, ou des villes densément peuplées.

Les chiffres de l'immobilier


D'un point de vue global, il ne fait pas de doute que les prix immobiliers sont élevés dans ce petit département. A titre d'exemple, il faut prévoir environ 3053 euros, sinon un peu plus de cette somme pour acheter un seul mètre carré. La somme peut ainsi être multipliée par 15, si on veut se faire une idée de ce que coût un logement assez spacieux. Or sur place, tout le monde ne peut pas réunir autant d'argent. Ce sont donc principalement des investisseurs étrangers qui sont de grands acteurs de l'économie immobilière, même si quelques habitants bien lotis suivent le mouvement. La location est presque aussi élevée que la vente. L'espace étant rare dans certaines villes du département, on compte environ 11,82 euros pour louer un mètre carré chaque mois. Dans ce contexte peu propice aux investissements à long termes, de nombreux habitants se rabattent sur les habitations qu'ils peuvent trouver, même quand elles ne sont pas très spacieuses. C'est la raison pour laquelle on compte plus de 37 322 studios dans tout le département. De plus, les logements restants sont assez bien repartis. On recense 63 528 logements de deux pièces; 118 733 habitations de 3 pièces; 160 244 habitations de 4 pièces, et à peu près le même nombre de logements de 5 pièces. L'équilibre entre les logements de 4 et de 5 pièces est généralement l'indice d'une incapacité de la population à investir dans les logements très spacieux, souvent à cause d'un contexte économique des plus difficiles. Cette impression est d'autant plus renforcée que le département compte plus de 42 800 logements vacants. Manifestement, l'économie immobilière se cherche encore dans cette région qui attire pourtant des milliers de visiteurs. Sans doute les choses seraient-elles moins difficiles si le tissu de l'emploi était mieux structuré et moins poreux.

L'immobilier local (Montpellier)


Les chiffres présentés plus haut ne doivent pas occulter le fait que quelques villes du département ont leurs propres spécificités en matière de logique immobilière. Le chef-lieu du département en est un exemple frappant. Contrairement aux moyennes départementales, les prix sont plus « humains » à Montpellier, pourtant une grande ville française. Même si la location est à l'image des grandes métropoles (12 euros/m²), le mètre carré à la vente ne coûte « que » 2980 euros. Paradoxalement, on compte encore plus de locataires ici (64%) que de propriétaires, et la proportion des studios atteint les 20%. Montpellier connaît donc des problèmes de logements plus cruciaux et plus urgents que la plupart des villes du département.