Immobilier Ardèche

La place du département de l'Ardèche en France est des plus complexes. Grand bassin, forestier, espace touristique et culturel par excellence, il doit aussi faire face à une augmentation significative du nombre d'habitants dans la région. S’il fait sans doute bien vivre dans ce département, les pôles de développement ont un impact qui n'est pas toujours avantageux sur les cours de l'immobilier.

Présentation de l'Ardèche


Le département de l'Ardèche bénéficie du code numéro 07 auprès des services de l'Insee. Il doit son nom à la rivière du même nom qui passe par le département et dans d'autres unités administratives de la région. Les habitants du département sont appelés les Ardéchois et la géographie du département est l'une des plus variées en France. On peut diviser ce département en trois zones: la première est le pays d'Aubenas-Vals et les volcans du département avec son parc naturel, sa ville thermale et son parc hôtelier. Cet espace est la zone touristique par excellence de ce département. La deuxième zone est qualifiée de l'Ardèche verte, dans le nord du département. Cet espace est aussi une zone touristique, mais possède surtout un grand nombre de monuments touristiques à l'instar du château de Crussol et le village de Lalouvesc. Enfin, l'Ardèche méridionale est la troisième zone géographique du pays, et elle s'étend du Rhônes au piedmont Cévenol. Globalement, l'Ardèche est un département rural et très peu peuplé. D'ailleurs, la densité de population est de 56 habitants/km², alors qu'elle est de 112 en moyenne pour tout le pays. Cependant, les disparités démographiques sont aussi très visibles, et on compte un grand nombre de communes de moins de 3000 habitants. Le reste de l'espace non habitable est majoritairement occupé par des forêts, car l'Ardèche est aussi le département le plus forestier de France avec plus de 220 000 hectares de terrains boisés. De fait, l'immobilier présente généralement deux visages.

L'immobilier dans le département de l'Ardèche


On ne peut considérer l'immobilier dans le département sans prendre en compte les réserves forestières qui sont un élément important du marché foncier. De fait, le département de l'Ardèche compte plus de 200 000 hectares de propriétés forestières privées détenues par 60 000 propriétaires français et étrangers. En moyenne, chaque propriétaire possède plus de 3 hectares de terrain, même si le nombre de micro-parcelles représente la moitié de toutes les réserves forestières privées. Mais les logements représentent aussi une part importante du marché immobilier. Les investisseurs immobiliers et les particuliers déboursent environ 1818,9 euros /m². Par contre, les prix des logements locatifs ne sont pas stables, ou du moins, il est plus difficile de composer une moyenne du mètre carré à la location. Dans un département si peu peuplé, il faut reconnaître que les prix de l'immobilier sont encourageants pour un grand nombre de particuliers. Pour preuve, le département compte plus de 63,72% de propriétaires et seulement 30% de locataires. Un autre indice qui prouve que les prix sont bien supportés par les particuliers réside dans la distribution par pièces des logements habités. Pour un parc global de 160 051 logements, on compte 59186 habitations de 5 pièces, ce qui représente un pourcentage de près de 36,98% des logements habités. Puisque des logements sont les plus nombreux dans le département, on en déduit que les habitants dans cette unité administrative peuvent soutenir l'activité immobilière grâce à leurs revenus. C'est sans doute la raison pour laquelle le taux de studios est aussi faible, seulement 2% dans tout le département.

L'immobilier local dans le département


L'immobilier local dans le département n'est pas forcément à l'image de la tendance globale dans le département. Le nombre de logement est très faible, puisque le département ne compte que 4603 logements. Les logements vacants sont néanmoins très nombreux, puisqu'ils représentent 9% de ce parc de près de 4000 habitations. De plus, le pourcentage de studios est très élevé (5%), ce qui représente un taux assez proche de la moyenne nationale. De fait, il est plus difficile de soutenir l'activité immobilière dans le département, ce qui explique pourquoi on compte plus de locataires que de propriétaires; et un nombre très élevé de personnes logées gratuitement.