Allier, la demande dépasse l'offre et fait grimper les prix dans le secteur immobilier

Une faible densité de population, des étendues agricoles et un important domaine forestier font de l'Allier un département propice aux investissements immobiliers.

Le département d'Allier est limitrophe du Cher, de la Nièvre, de Saône-et-Loire, de la Loire, du Puy-de-Dôme et de la Creuse. Cette partie de la France bénéficie d'un climat doux et assez humide. Allier peut se subdiviser en 4 parties bien distinctes dont la Réserve bourbonnaise, une vaste zone forestière couvrant presque le tiers de la superficie totale du département, la Sologne bourbonnaise constituée d'un vaste plateau cultivable et possédant un caractère sauvage, la chaîne de montagnes dominée par le pic maximal du Puy de Montoncel culminant à 1 287 mètres d'altitude, et la Limagne avec ses vastes terres fertiles.

Les villes d'Allier

Allier fait partie des départements les moins peuplés de l'Hexagone. Totalisant 343 309 habitants pour une superficie de près de 687 km², le département ne compte en moyenne que 50 habitants au km². Plusieurs villes affichent même une densité de 20 personnes par km². Grâce à ses nombreux atouts, les Européens ainsi que d'autres étrangers affluent dans le département. Ainsi, des Britanniques et des Suisses n'hésitent pas à s'y établir en achetant des résidences secondaires. C'est pourquoi des villes telles que Pouzy-Mésangy sont surnommées villes européennes. Les trois plus grandes agglomérations d'Allier sont Montluçon, Vichy et Moulins-sur-Allier.

Montluçon, la ville industrielle

Montluçon est le plus grand centre urbain d'Allier et la deuxième ville économique d'Auvergne. Ses habitants sont réputés pour leur dynamisme dans les secteurs de l'électronique, l'électromécanique et l'automobile. Par ailleurs, la ville est desservie par l'aéroport de Montluçon Guéret, les réseaux fluviaux, les gares ferroviaires et l'autoroute A71. Pourtant les infrastructures immobilières de Montluçon datent d'une autre époque. Il est rare de trouver des terrains à vendre en centre ville, ce qui oblige les clients à se rabattre vers la périphérie pour en trouver à des prix assez élevés. Ainsi, préparez-vous à débourser plus de 22 000 euros pour acquérir un terrain de 1 000 m². Sachez que les vieux immeubles sont dépourvus d'équipements modernes tels que l'ascenseur, le double vitrage, l'isolation thermique et la terrasse. La plupart des petites surfaces sont à louer et non à vendre.

Vichy, la ville jardin

Vichy est la deuxième grande ville d'Allier, occupée par 80 194 habitants. Ayant su valoriser les activités autour de ses stations thermales, cette cité possède un dynamisme économique important et a su se démarquer dans le tourisme d'affaires. Pour l'immobilier, les prix de vente sont relativement moyens, ce qui favorise l'accroissement de la demande. La plupart des logements sont vétustes malgré les récentes constructions. Il est très difficile de dénicher un terrain à vendre dans les centres villes et la seule solution reste à éplucher les offres dans les banlieues où le mètre carré se négocie entre 20 à 35 euros. Ce prix peut encore baisser pour des espaces sis à plus de 10 km du centre-ville. Pour les logements, les offres se concentrent sur les types F4 et F5 avec un prix variant de 95 000 à 130 000 euros, mais peuvent grimper à 250 000 euros dans les centres urbains. Pour une construction, le prix est plus bas mais soyez prudent, en estimant les coûts annexes comme l'eau, l'électricité, les égouts, etc. La majorité des offres en logements collectifs sont toutes de type F3. Les petits logements bien équipés, avec garage ou parking, sont assez difficiles à trouver.

Moulins-sur-Allier

Les Moulinois sont dynamiques et ont su profiter des avantages offerts par les routes et chemins de fers qui passent par la ville. Cependant, les offres immobilières sont très limitées, d'où des prix très élevés. L'achat d'un terrain en centre-ville est quasiment impossible. Les demandes en logements sont concentrées sur les F3 dont les prix avoisinent les 76 000 euros. Evidemment, ce prix baisse en fonction de l'éloignement du centre-ville. Les logements collectifs s'orientent aussi vers les types F3, laissant les petites surfaces sans preneur et la location quasi-inexistante.