Les avantages et les inconvénients d'un rachat de crédit sur le prêt immobilier

Le rachat de crédit est une nouvelle tendance dans les crédits de consommation. En effet, il arrive qu'on ne soit plus satisfait des conditions de son crédit actuel et donc, on passe par un autre organisme qui va racheter le crédit en proposant des conditions plus avantageuses. Cette pratique était courante pour les crédits classiques, mais elle se répand également dans les prêts immobiliers, notamment pour ceux qui datent de plus de 10 ans. À cette époque, les emprunteurs n'avaient pas la diversité et la concurrence actuelle des organismes de crédit et ils ont tout intérêt à renégocier leur prêt. Il y a deux principales raisons qui motivent pour un rachat de crédit. Soit, vos revenus mensuels ont augmenté et vous pouvez payer plus et ainsi, une renégociation de prêt permet de terminer plus rapidement votre remboursement. Ou au contraire, vos revenus ont baissé et vous voulez payer moins quitte à rallonger la durée de remboursement. Dans tous les cas, on doit passer par une autre société que celle où on a contracté le prêt. En effet, aucune banque ou aucun organisme n'acceptera de modifier votre prêt actuel.

Un exemple de rachat de crédit sur un bien immobilier

Prenons l'exemple d'un prêt immobilier de 450 000 euros pour une durée de 25 ans avec un taux d'intérêt de 4 %, soit une mensualité de 1560 euros (ce calcul n'inclut pas les frais de dossier). Dans le premier cas, vous pouvez augmenter cette mensualité à 1750 euros. De ce fait, vous optez pour un rachat de crédit en spécifiant que vous pourrez payer cette somme tous les mois. Et l'organisme vous offrira un nouveau prêt avec cette mensualité, mais dont la durée sera d'environ 21 ans alors qu'elle était de 25 ans auparavant. Dans le second cas, vous voulez baisser la mensualité d'origine à 1400 euros et donc, vous pourrez le faire à condition de rallonger la durée de remboursement à 26 ans et demi. On peut revenir sur le premier cas où vous pouvez augmenter la mensualité et vous voulez préserver le montant du crédit. Cependant, vous voulez ajouter un nouveau crédit et l'organisme peut aussi racheter le crédit à ces conditions. Pour souscrire à un rachat de crédit immobilier, vous devez aussi prendre en compte les frais divers. Ainsi, on aura les pénalités qu'on devra payer pour rompre le contrat existant et le montant est variable pour chaque banque. On a aussi les frais de dossier et de nouvelles assurances contre les non-paiements éventuels. Mais c'est l'organisme qui se chargera de calculer tous ces frais supplémentaires pour vous. La protection contre un défaut de paiement est souvent appelée un crédit de caution de logement. Cette option est surtout mise en avant sur les plateformes en ligne.

La protection contre le défaut de paiement

En général, on a deux solutions pour prévoir un non-paiement des mensualités. La première peut concerner une hypothèque et c'est une option qui est disponible auprès de tous les organismes financiers. La seconde est plus avantageuse, car c'est l'entreprise chargée du rachat de crédit qui garantira votre solvabilité vous évitant ainsi de recourir à l'hypothèque. La négociation et la signature d'une telle assurance sont différentes pour chaque organisme. En général, on peut être éligible si on étudie attentivement son dossier pour proposer d'autres solutions de paiement. L'un des aspects importants du rachat de crédit est de ne pas tomber dans le piège des offres trop alléchantes. La concurrence est acharnée dans ce secteur, notamment chez les courtiers en ligne et il arrive que certains sites ne soient pas honnêtes dans leurs différentes conditions. L'un des principaux problèmes est lorsque la plateforme calcule uniquement le prêt immobilier en omettant les frais de dossier qui sont parfois considérables. Il est parfois nécessaire de vérifier la réputation et la fiabilité de plusieurs prestataires avant le dépôt du dossier. L'une des raisons est qu'un second rachat de crédit s'avère impossible dans la plupart des cas et on se retrouvera bloqué dans des conditions de remboursement contraignantes.