L'investissement sur l'immobilier locatif est simplement le fait d'acheter un bien immobilier afin de le louer. Étant donné que les loyers sont toujours en augmentation, on est quasiment certain de récupérer sa mise sur quelques années. De nos jours, on estime que la rentabilité va de 3 à 8 % selon les logements et la région. Les meilleurs investissements concernent les petites surfaces, car on peut les louer facilement. Le prix sera assez intéressant pour attirer de nombreux locataires tandis qu'une grande surface possède l'inconvénient de charges fiscales non négligeables. On doit aussi déterminer précisément la meilleure région même si on a de bons revenus si on possède un bien à Paris. Mais il arrive qu'on n'ait pas les moyens d'acheter à cause des prix qui crèvent le plafond. Des villes telles que Cannes, Rennes, Lille sont des alternatives viables grâce à des prix plus avantageux et un environnement plus sain. En effet, de nombreux locataires cherchent des villes plus propres en termes de pollution et une insécurité moindre et certaines villes connaissent une bonne croissance du marché locatif grâce à cette demande du marché.

Le calcul du bénéfice de l'investissement sur l'immobilier locatif

Il existe deux calculs qui entrent en compte pour calculer le bénéfice d'un bien immobilier destiné à la location. La première est le revenu brut qui se base sur le pourcentage total du loyer annuel avec la formule (loyer mensuel multiplié par 12 divisé par le prix du logement x 100). Par exemple, vous achetez un appartement à Paris pour une valeur de 200 000 euros et vous percevez un loyer de 1050 euros, donc votre revenu brut est de : (1050x12/200 000*100 = 6,3 %). Ce pourcentage est relatif, car on doit déduire les impôts fonciers, les charges non récupérables et les frais pour gérer la location et on peut tabler sur un pourcentage d'environ 4,5 ou 5 % selon le taux d'imposition et les frais de gestion. Et si on possède plusieurs biens immobiliers et qu'on arrive à multiplier ce pourcentage, on voit rapidement l'intérêt d'un investissement sur l'immobilier locatif. Dans notre calcul précédent, on doit aussi parfois ajouter des avantages fiscaux si on propose des logements sociaux ou ceux qui bénéficient d'une norme écologique. Le calcul est complexe et il dépend de votre situation personnelle ainsi que du nombre de biens immobiliers. Cependant, ce serait une erreur de considérer uniquement la rentabilité du bien, car il faut aussi tenir compte des changements dans votre vie personnelle. Par exemple, vous avez des enfants et vous voudriez peut-être leur donner le logement lorsqu'ils seront adultes. Ou encore, vous achetez le bien immobilier, vous le louez pendant quelques années et vous le revendez pour bénéficier d'une hausse des prix afin de dégager un joli bénéfice. Les critères sont nombreux, c'est pourquoi le bénéfice net n'est qu'un facteur de l'équation qui comprend aussi les emplacements les plus intéressants. Par exemple, une ville moyenne peut avoir des logements à des prix très avantageux. Mais on sait que de gros aménagements vont se produire (construction d'une route, internalisation de l'aéroport, implantation de plusieurs entreprises, etc.). Et de ce fait, le bien que vous venez d'acheter maintenant vaudra de l'or dans quelques années.

L'investissement sur les biens immobiliers anciens

On appelle les biens immobiliers anciens ceux qui datent de plus de 10 ans ou ceux qui ont besoin d'une rénovation majeure et ils sont encore plus abordables que les nouveaux logements. En effet, les promoteurs se font rares à cause de la lourdeur administrative et des charges fiscales et les biens anciens sont intéressants pour les particuliers. Cependant, l'investissement sera considérable, car on devra ajouter le coût des travaux au prix du logement. Mais on peut bénéficier de subventions gouvernementales dans certaines conditions. Par exemple, si vous transformez un logement insalubre en un bâtiment de haute performance énergétique et écologique, alors vous bénéficierez d'exonérations fiscales conséquentes, mais aussi d'une aide financière pour les travaux. On voit qu'on n'a que l'embarras du choix dans l'investissement sur l'immobilier locatif.